Retrouver son âme : ligner son existence à son essence
Se reconnecter à soi ?
Beaucoup parlent aujourd’hui de « se reconnecter à soi ». Mais que signifie réellement ce soi ? Est-ce une idée, une émotion, une énergie ?
Selon Carl Gustav Jung, le Soi est le centre vivant de la psyché, le noyau profond qui cherche à se manifester à travers notre personnalité. C’est la partie la plus vaste de nous-même, celle qui nous relie à la totalité de la vie.
Le moi, lui, n’est qu’une façade, notre identité sociale, nos croyances, nos rôles. Il est utile, il structure notre rapport au monde, mais il finit souvent par prendre toute la place. Nous vivons alors à la surface de nous-mêmes, confondant ce que nous faisons avec ce que nous sommes.
L’âme, chez Jung, est ce pont entre le moi et le Soi. Elle relie l’invisible au concret, le monde intérieur à l’action. Elle n’est pas un concept mystique : elle est un mouvement. Chaque fois que nous créons, aimons, respirons en accord avec ce que nous sentons juste, nous la laissons circuler. Et chaque fois que nous nous trahissons, elle se retire un peu, silencieuse mais patiente.
Aligner son existence à son essence
Trouver le sens de sa vie n’est pas une quête intellectuelle. C’est une expérience d’alignement : lorsque ce que je pense, ce que je dis et ce que je fais vibrent à la même fréquence. C’est la cohérence du souffle, la justesse d’un geste, la paix intérieure qui se dépose quand tout redevient simple. Mais cet alignement demande un art : celui d’écouter sans juger, de ressentir avant d’agir, de respecter les rythmes du corps et les messages du cœur.
C’est ce chemin que j’appelle « La Justesse de la Présence ».
La Justesse de la Présence : une méthode, une expérience
Cette méthode que je propose dans mes accompagnements n’est pas une théorie ou une suite de cours que l’on doit reproduire : c’est comme un espace de rééducation intérieure, c’est un chemin d’amour vers soi, un réalignement de son existence à son essence.
On y apprend à se reconnecter au souffle, à la sensation, à l’instant.
À reconnaître les tensions du corps comme des messages de l’âme.
À redonner la juste place à son mental et ainsi le libérer de son rôle du tout puissant, pour qu’il redevienne un outil au service de la conscience.
Au fil des séances, chacun découvre comment sa propre essence cherche à se manifester : dans une voix plus libre, un regard plus clair, une posture plus droite. Rien n’est imposé, tout se révèle.
Cette approche s’appuie sur deux axes :
- L’intuition instinctive, ce savoir silencieux du corps qui perçoit avant de penser
- La présence consciente, cette capacité à être pleinement là, dans l’instant, sans se fuir.
Ces deux forces, lorsqu’elles se rencontrent, ré-enracinent l’être. Elles permettent de cesser de se battre contre soi et de commencer à co-créer avec la vie. retrouver cet alignement demande de la force et du courage et chacun.e a son tempo, son propre rythme dans son écologie intérieure. Alors je vous recommande de ne rien forcer surtotu et personne ne peut décider cela sauf vous.
Se souvenir de ce que l’on est
Retrouver son âme, ce n’est pas devenir quelqu’un d’autre. C’est se souvenir de ce que l’on est déjà. C’est reconnaître que notre essence n’a jamais disparu : elle attend juste qu’on lui fasse une place.
Jung disait : « Ce à quoi tu résistes persiste, ce que tu accueilles se transforme. »
Accueillir son âme, c’est accepter de vivre avec un peu plus de silence, un peu plus d’humilité, un peu plus de vérité. Cela passe par ce merveilleux pouvoir de l’acceptation, mais c’est souvent un défi ? Comment accepter quand on n’est pas d’accord ? C’est justement cela l’acceptation. Et peut-être un jour, vous allez sentir que le sens n’est plus une question… mais une évidence.
La justesse de la présence : c’est retrouver le lien entre le corps, l’âme et l’essence.
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